Dans le domaine administratif L’écrivain public aide les personnes qui n’ont pas la possibilité d’écrire à rédiger des courriers administratifs :
CV ;
dossiers d’allocations familiales ;
litiges entre voisins…
Dans le domaine personnel L’écrivain public intervient aussi pour la rédaction d’écrits personnels, pour les particuliers ou pour les entreprises :
il lit et répond au courrier ;
rédige des mémoires ou rapports ;
écrit des ouvrages ou différents travaux littéraires…
Rédaction adéquate
Selon le support, l’écrivain choisit une présentation traditionnelle sur papier ou une édition électronique. Il manie donc bien les technologies modernes de communication écrite et de documentation, notamment le traitement de texte, et internet.
Conditions de travail de l’écrivain public
Adaptation
L’écrivain public doit s’adapter aux différentes exigences, notamment les délais. Il effectue donc des journées de travail aléatoires selon les demandes de sa clientèle. Mais si l’écrivain peut être confronté à de courts délais, il subit aussi des périodes creuses : selon le Syndicat national des prestataires et conseils en écriture (SNPCE), 56% des écrivains publics ne travaillent pas plus de 16 heures par semaine.
Solitaire
L’écrivain peut travailler au sein d’une entreprise ou d’une association mais c’est assez rare. En général il exerce ses fonctions directement à son domicile. Il s’organise ainsi comme il le souhaite et travaille de façon plus ou moins régulière.
Discrétion
Il n’est pas soumis au secret professionnel, mais l’écrivain public doit quand même respecter une certaine confidentialité. Il ne peut pas rapporter les propos tenus par ses clients, ni les différentes démarches qu’il effectue.
Combien gagne un écrivain public ?
L’écrivain public est dans la plupart des cas payé à l’heure : ses revenus dépendent de l’importance de sa clientèle. Mais bien souvent il ne touche pas plus de 600 € bruts mensuels. C’est pourquoi cette profession est généralement une activité complémentaire.
Formations pour devenir écrivain public
À l’université L’écrivain public suit souvent un cursus littéraire général en sciences humaines à l’université :
lettres ;
philosophie ;
langues ;
histoire…
Il peut aussi suivre l’une des formations relatives au conseil en écriture :
Le Centre national d’enseignement à distance (CNED) propose aussi un programme de cours pour devenir écrivain public : production de tous types de textes, utilisation des nouvelles technologies, conduite d’entretien…
Le cabinet privé Françoise Peters dispense une formation sur la profession et un perfectionnement en communication écrite. Elle s’effectue sous forme de stages d’information.
Qualités nécessaires pour devenir écrivain public
Avoir de réelles qualités littéraires L’écrivain public doit évidemment :
- savoir écrire ;
- être doué en orthographe ;
- connaître les phrases conventionnelles ;
- ou encore les formules de politesse.
Mais l’écrivain public doit aussi taper vite sur un clavier d’ordinateur. Il dispose des notions nécessaires dans les domaines administratifs et juridiques.
Faire preuve de qualités sociales
L’écrivain public doit souvent répondre à des demandes de personnes en difficulté :
- des analphabètes ;
- des personnes immigrées ne sachant pas écrire le français ;
- des personnes en situation de handicap ;
- mais aussi des personnes isolées ou âgées…
Il lui faut être patient, faire preuve de compréhension et de discrétion.
Nos astuces :
Vous pouvez consulter les sites internet suivants :
- Syndicat national des prestataires et conseils en écriture ;
- Groupement des écrivains conseils ;
- Académie des écrivains publics de France.